L'hypothèse d'école qui consiste à enseigner et à dire que la bonne gestion d'une entreprise passe par:
F une saine gestion financière,
F une bonne gestion des ressources humaines
F et une gestion rationnelle et dynamique de l'activité commerciale

...s'intitule en langage courant:" enfoncer des portes ouvertes. "
De plus elle rappelle ces anciennes formules d'alchimistes qui occultaient volontairement ( ou par méconnaissance) une infinité de paramètres dont la non-considération réduisait à néant la réussite de l'expérience.

S'il existait "une recette de bonne gestion" voire "une formule mathématique miracle à appliquer", cela se saurait et serait mis en oeuvre par tous.
L'entreprise deviendrait alors une sorte de service administratif à procédures tentaculaires pré-établies sans aucune obligation de résultats pour sa survie.

Mais l'entreprise n'est pas cette "hydre somnolente" et le chef d'entreprise qui se débat quotidiennement avec ses problèmes de personnel, de production, de marchés, de rentabilité, de concurrence, d'efficacité commerciale, de pressions administratives, de fournisseurs, d'impayés clientèle, de charges fiscales et salariales et tant d'autres encore... finit par se demander à quoi il devrait se consacrer en priorité pour plus d'efficacité car pour lui comme pour tout le monde ...la journée n'a que 24 heures.
Le chef d'entreprise a conscience que le temps investi dans un domaine d'activité particulier pour son amélioration, son redressement ou sa simple analyse sera autant de temps dont il ne disposera pas pour d'autres missions dont le caractère d'urgence ne lui était pas forcément apparu.
Trop souvent, de nos jours, le dirigeant de PME troque sa casquette de chef d'entreprise pour "un casque de pompier".
Toute la question est de savoir si c'est là son vrai métier...